Tu as la responsabilité grave :
il a besoin de toi.
Tu es l’unique, il est drogué d’amour.
Sois sage, me dis-je, et lui donne tout,
sois une tige d’art dont elle est la racine,
sois mage et suis tout.
Que la nuit d’or dispersée, ti svegli !
Je préfère que – géante
– tu fasses un jour une erreur,
que de frayer les femmes-vent dont le souffle est rare !
Pitié, rends-moi la grâce.
1 IX 1999