sans te voir ni t’avoir
te caresser en escaliers d’espoir
à chaque marche

ne rien devoir,
ni monter ni descendre,
ne croire ni aux feux
ni aux cendres

et pourtant, te deviner
dans la brume d’amour,
où ses gouttes
perlent à nos lèvres
et enfin peuvent se boire
comme le nectar
de la pensée de toi.

P&V 18 - IV - 2001